Ondes & environnement radiatif
L’antenne sismométrique 3D se compose de la station située à 5 m de profondeur sous le sommet de la montagne à une altitude de 1062 m et de cinq stations réparties dans le tunnel approximativement à la même altitude entre 535 m et 549 m. Chaque capteur mesure les mouvements du sol dont l’enregistrement en continu est assuré à une cadence de 125 échantillons par seconde suivant les 3 directions de l’espace (Z, NS et EO). développements métrologiques.Le tunnel s’étend à l’horizontale en profondeur sur plus de 4 km de long avec une forme en V. Sa cavité la plus profonde se trouve 518 m sous la surface.

Le LSBB offre l’opportunité d’étudier les phénomènes magnétiques corrélés à des évènements naturels modifiant l’environnement proche de la Terre (orages atmosphériques et magnétiques, éclipses, séismes…). Leur détection est possible grâce au système baptisé [SQUID]², combinaison indissociable et unique au monde d’une enceinte blindée souterraine et d’un magnétomètre ultrasensible à base d’interféromètres quantiques supraconducteurs fonctionnant à -270°C, communément appelés SQUIDs.

L’expérience est implanté dans une salle du laboratoire d’un volume de 60 m3 située à 518 m de profondeur, appelée GESA. L’instrumentation nécessaire au contrôle des conditions d’expériences et à l’acquisition des données est déportée à l’extérieur dans un couloir adjacent. Les détecteurs sont fabriqués au LSBB, dans la « salle blanche » du laboratoire, située à 70 m sous terre. Une fois achevés, ils sont installés dans le bassin du GESA. Par conséquent, de la création à l’utilisation, ils demeurent sous terre et bénéficient ainsi d’une protection optimale. La fabrication d’un détecteur nécessite 2 jours.

Le SEU (Single Event Upset ou aléa logique) est le changement d’état d’un point mémoire suite au passage d’une particule ionisante. Cette particule ionisante peut arriver directement de l’extérieur ou être générée de façon indirecte après une ou plusieurs interactions. Le SEU une erreur soft qui n’endommage donc pas le composant impacté. L’information stockée peut en revanche être erronée. Même si la probabilité d’être confronté à des erreurs soft d’origine radiative dans la vie de tous les jours reste faible, le risque existe et nécessite d’être évalué.

Caractérisation et modélisation numérique de l’effet de site topographique 3D : application à la Grande Montagne de Rustrel, Vaucluse :La topographie de la surface affecte le mouvement du sol sous sollicitation sismique et peut générer des amplifications importantes. La prédiction du coefficient d’amplification topographique est un des défis actuels de la prévention para sismique, car la mesure in - situ est difficile et exige des moyens humains et logistiques importants.

L’interférométrie en bout de fibre optique : mieux détecter les mouvements lents sur les failles
Objectif
général : La mesure des déformations crustales, un enjeu clé pour la
compréhension et la prévision des phénomènes sismiques et volcaniques
Les
explosions volcaniques et les grands séismes restent difficiles voire
impossible à prévoir par les moyens actuels d’observation. Pour mieux
comprendre et surveiller ces systèmes naturels instables, des mesures
ultra-précises de la déformation et des vibrations dues aux mouvements
profonds sont indispensables.

TELERAY, dédié à la surveillance en continu du rayonnement gamma ambiant de l'air (19 millions de mesures par an), avec une fonction d’alerte en cas d’élévation inhabituelle du débit de dose ambiant. Il s’agit d’un réseau de télésurveillance, constitué de 165 balises en France métropolitaine dont 7 installées outre-mer (Tahiti Nouvelle-Calédonie, Antilles, Saint-Pierre-et-Miquelon et réunion)
