aléas sismique
A l’heure actuelle, les effets topographiques restent mal
compris et sont pris en compte de façon empirique dans la réglementation
parasismique. Il existe de nombreuses modélisations numériques mais peu sont
validées sur des observations et aucune méthode expérimentale n’a pu être mise
en avant pour mesurer ces effets de façon simple. C’est donc un champ de
recherche à approfondir pour améliorer leur prise en compte dans les études
d’aléas sismique
Emeline Maufroy
Institution: University
Joseph Fourier - Grenoble 1
Département: Institut
des Sciences de la Terre (ISTerre)
effet de site topographique
La
topographie de la surface affecte le mouvement du sol sous sollicitation
sismique et peut générer des amplifications importantes. La prédiction du
coefficient d’amplification topographique est un des défis actuels de la
prévention para sismique
Depuis que des observateurs témoignent des
désordres provoqués par les ondes émises lors des tremblements de terre,
des anomalies dans la répartition des dégâts sont régulièrement décrites. En
1909 un important séisme ébranle la Provence et entraîne des destructions dans
l’Est du département des Bouches-du-Rhône. Angot (1909) et Spiess (1926) font
état d’une localisation singulière des dégâts : les désordres se concentrent
sur les hauteurs isolées, sur les collines allongées et étroites. Les
dégâts sont notamment considérables dans le village de Rognes. Toute la
partie haute de l’agglomération, bâtie à 323 m de hauteur sur la colline du
Foussa, est ravagée. Les habitations situées en contrebas sont par contre
relativement épargnées.
Modèle topographique LSBB couverte par le réseau carré
dense des stations indiquées par les points noirs. Les courbes de niveau
représentent une élévation équidistante de 20 m . La source isotrope
(indiqué par le cercle rouge) charge explosive au sud-ouest à 5 km de
profondeur (simulation numérique).