surveillance de la radioactivité de l'environnement
L’IRSN assure, sur le territoire national, une veille
permanente sur les niveaux de radioactivité ambiants dans les différents
milieux (air, eau, sol, aliments…) avec lesquels la population peut être en
contact.
L’IRSN a pour mission de concourir à la surveillance de
la radioactivité de l’environnement en France. Les moyens déployés à cet effet
en font l’un des principaux acteurs aux côtés des exploitants et des autorités.
Pour cela, l’Institut dispose d’un ensemble de réseaux de
mesure permettant :
• la surveillance en temps réel du milieu atmosphérique
ou aquatique (réseaux d’alerte pour la détection d’accident ou d’incident, le
repérage d’anomalies),
• la surveillance des différents milieux de
l’environnement par le biais d’analyses sur des échantillons (réseaux de
prélèvements),
• de mieux comprendre les processus régissant les
distributions des radionucléides dans le temps et dans l’espace en vue de
modéliser les phénomènes (réseau Observatoire PErmanent de la Radioactivité).
Cette surveillance participe à l’évaluation des doses
reçues par les populations et à l’appréciation de l’impact des activités
humaines, industrielles ou médicales sur l’environnement.
télésurveillance
Les réseaux automatisés de
télésurveillance, dédiés à la surveillance continue du milieu atmosphérique et
aquatique, sont constitués des réseaux
· TELERAY, dédié à la surveillance en continu du
rayonnement gamma ambiant de l'air (19 millions de mesures par an), avec une
fonction d’alerte en cas d’élévation inhabituelle du débit de dose ambiant. Il
s’agit d’un réseau de télésurveillance, constitué de 165 balises en France
métropolitaine (figure 3) dont 7 installées outre-mer (Tahiti
Nouvelle-Calédonie, Antilles, Saint-Pierre-et-Miquelon et réunion)
.
HYDROTELERAY (7 stations), dédié à la surveillance en
continu des fleuves recevant les effluents des centrales nucléaires, en amont
de leur débouché en mer ou de leur sortie du territoire national. Chacune des
stations permet la réalisation d’une mesure par spectrométrie gamma toutes les
2 heures et de l’échantillonnage automatique d’eau en cas de détection de
radionucléides inhabituel